Une question, une information
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Danielle, 70 ans, atteinte de dilatation des bronches
« Surtout, continuer à faire du sport après le stage de réhabilitation ! On perd vite de la musculation et pour la récupérer il faut du temps.
Continuer à faire de la marche, du vélo, que ce soit dans un club, ou pas, mais continuer à faire du sport ! C’est plus facile d’en faire avec des gens comme nous, qui connaissent notre pathologie. C’est primordial l’activité physique, sans ça on n’avance pas. Surtout ne pas se décourager et y aller. »
« C’est beaucoup plus facile après pour aller marcher. On utilise moins d’oxygène pour nos muscles, on en garde un peu plus pour notre souffle. Je le ressens ! Quand je vais faire mes courses, je peux porter plus facilement mes courses pour rentrer jusqu’à chez moi. Tout le quotidien est amélioré grâce à l’activité physique. »
Francis, 64 ans, atteint de broncho-pneumopathie chronique obstructive
« Fut un temps, je ne pouvais pas me lever d’une chaise, j’avais besoin
de m’aider de mes bras. Aujourd’hui, grâce au renforcement musculaire, je peux me lever d’une chaise et je peux me relever si je tombe par terre. »
« Quand j’ai été en retraite, je n’ai rien fait pendant un mois et demi. Résultat, c’est incroyable les muscles que j’ai pu perdre sur une si petite
période. La reprise est très difficile. Surtout ne pas s’arrêter car très vite, ça se dégrade. Cependant, il faut s’écouter, il ne faut pas exagérer.
Il n’y a que nous qui nous connaissons bien, connaissons nos limites. »
« Je marche mieux qu’au début, c’est le résultat du renforcement musculaire et des randonnées. Je vois nettement l’amélioration quand, sur une activité quelconque, je ne suis plus en apnée. De plus, c’est plus facile de réaliser des activités en groupe. »
Jean-Pierre, 73 ans, atteint d’emphysème pulmonaire.
« Faire de l’activité permet de rester sociabilisé, de rencontrer d’autres personnes qui ont les mêmes problèmes que nous. Personnellement, j’aurais tendance à m’enfermer rapidement sur moi-même. On rentre à la maison et petit à petit on se maintien dans une forme d’anxiété. C’est pour ça que les randos sont utiles pour moi. C’est sympa, on souffre mais on est ensemble, on ne s’enferme pas dans notre pathologie. »